Vendredi soir, Matthieu Pumba et Etienne, le mineur de Saint-Etienne, sont venus à Hamilton, on a passé la soirée ici: Burger King, apéro à la collock puis soirée dans une boite en nuit. Une bonne soirée avant de prendre la route le lendemain pour la péninsule avec la Mitsubishi de la collock à Pumba.
dimanche 30 mai 2010
The Wonderfull Coromandel Peninsula
Vendredi soir, Matthieu Pumba et Etienne, le mineur de Saint-Etienne, sont venus à Hamilton, on a passé la soirée ici: Burger King, apéro à la collock puis soirée dans une boite en nuit. Une bonne soirée avant de prendre la route le lendemain pour la péninsule avec la Mitsubishi de la collock à Pumba.
vendredi 28 mai 2010
Do you need a ride?
En effet, les réseaux de transport en commun sont tellement mal organisés et desservent tellement mal les plus beaux endroits de l'île (il y en a beaucoup, ça se comprend) qu'une voiture est quasiment indispensable pour pouvoir voyager. Même pour aller dans le centre ville , la voiture est nécessaire. Les villes (récentes) ont même été dessinées pour que les voitures puissent y circuler. Tout le monde a sa voiture ici, c'en est même un reflexe. D'autant plus, que la majorité des voitures sont japonaises (et assez moches) qu'elles ne coutent pas chères. Donc, on trouve toutes les marques asiatiques : Toyota, Honda, Mitsubishi, Daewoo ... et de constructeur australien Holden. On trouve ensuite toutes les marques habituelles et quelques françaises, mais c'est très rares puisqu'elles sont chères.
Donc, voilà maintenant, je peux vous emmener dans mes bagages pour voyager si vous souhaitez vivre plus que ce blog.
Ce soir, Etienne et Pumba, viennent à la maison et on va passer la soirée à Hamilton, ce sera l'occasion de baptiser cette Ford Festiva (plutôt moche comme nom).
Mais je vous le promets, je serais prudent au volant.
mardi 25 mai 2010
Un peu de serieux: mon stage
Ce systeme peut traiter des eaux usees de differentes origines : domestique, aquaculture, agricole principalement. Les solides sont separes de l'effluent par sedimentation dans un clarificateur au cours d'un traitement preliminaire. Les boues sont alors envoyees dans un digestat pour une fermentation et une production de methane par digestion anaerobique. Tandis que l'eau pre-traitee est conduite dans des lagunes.
Dans ces lagunes, les bacteries se degradent par digestion aerobique en nutriments, les algues (CxHyOz) se multiplient en utilisant les nutriments (N,P,...) et sous l'effet de la photosynthese. Ces etangs sont des cannaux disposes a l'air libre et mis en mouvement par des roues afin de faciliter la photosynthese des algues. De l'autre cote, le methane recuilli est envoye dans une machine a combustion interne afin de produire de la chaleur et de l'electricite. A la suite de cette combustion, le CO2 recolte est envoye dans les etangs pour, une nouvelle fois, favoriser la proliferation des algues. Tout ca favorise leur mutliplication mais il faut savoir qu'un trop fort taux de nutriments dans l'eau inhibe la production de biomasse.
Les algues sont ensuite recoltees par sedimentation. La premiere valorisation est d'utiliser cette biomasse comme productrice de methane par digestion anaerobique, et ainsi, grace a une machine a combustion, produire de la chaleur et de l'electricite. Un inconvenient est que meme si ces algues produisent un bon rendement de methane, les connexions chimiques des algues sont tres fortes et necessitent l'aide de quelques produits chimiques. Une autre valorisation est l'obtention de biocarburants par des operations de conversion en biopetrole brut, extraction de solvant et raffinage. Mais pour le moment, surtout la preniere partie du process est en cours d'optimisation et la valorisation des algues en biomasse privilegiee.
Il existe deja quelques applications en Nouvelle Zelande, notamment une tres grande a Chirstchurch.
Mon job est de realiser un Analyse de cycle de Vie de l'ensemble du process, c'est a dire d'etudier le bilan energetique (si le process consomme plus d'energie que les filieres d'hydrocarbures) et le bilan environnemental notamment en terme d'emissions de Greenhouse Gases (a quoi ca sert de developper des nouveaux procedes s'ils polluent plus qu'actuellement). En gros, etudier si le projet est viable energetiquement et environnementalement. En bon eleve-ingenieur, il faut egalement etudier l'aspect economique du procede et de ses differentes valorisations. En gros, est-ce que ce projet est viable et soutenable? J'ai plus que 3 mois pour trouver une reponse.
Donc voila quelques precisions (j'espere que je vous ai pas noyer l'esprit!) pour mieux comprendre ce que je fais ici au NIWA. Pour le moment, je rassemble et analyse des donnees Excel et c'est long! Si vous avez des questions, don't hesitate!
lundi 24 mai 2010
L'après étape: Taupo
Le lendemain matin, direction le bungee jumping, autrement dit le saut à l'élastique du haut des falaises de Taupo jusque dans la rivière Waikato. Pumba voulait le faire, Etienne hésita, moi je n'y ai même pas réfléchi à l'idée de sauter, tout simplement parce que je ne m'y sentait pas prêt. J'espère que la motivation et l'adrénaline m'envahira la prochaine fois.
dimanche 23 mai 2010
Etape du jour: A l'assaut du Mordor
En effet, c’est là que se situe le Tongariro National Park, un parc volcanique de 80 000hectares au milieu de l’île. Il faut rappeler que la Nouvelle Zélande se situe à la frontière de deux actives « tecktonik plak » (dixit Pumba), ce qui explique la forte activité de la région. Il s’y dresse trois volcans : le mont Ruapehu (2797m), le plus haut sommet de l’île du Nord, le mont Tongariro (1967m) et le mont Ngauruhoe (2297m). Ce dernier est plus connu sous le nom du Mordor, en effet il s’agit du volcan sur lequel a été tournée la trilogie du Seigneur des Anneaux et qui a plus précisément représenté le Mordor dans le troisième livre (film).
Pourquoi y aller, non pas pour y déposer un précieux anneau qui nous pousse à la tentation mais plutôt pour réaliser le Tongariro Crossing, une randonnée très réputée en Nouvelle Zélande, de 19,4 km, 6h, qui réclame une bonne condition physique, une vrai étape de montagne de notre Tour de Nouvelle Zélande, je vous laisse étudier le profil de l’étape :
L’équipe du samedi 22 mai se prénomme La Communauté du Tongariro et compose l’équipage de notre voiture partie d’Hamilton jusqu’à Turangi via Rotorua : moi-même Erwann, Pumba (je le rappelle, un pote des Mines de Nantes), son collègue de stage Etienne, mineur à Saint-Etienne (un cousin quoi), Marie Laure une collègue française du NIWA qui nous conduit jusqu’à destination pour le weekend et Thomas mon collègue allemand de boulot. Notre préparation pour l’étape fut la suivante : Burgerfuel (L’excellent fastfood néozélandais avec des burgers avec des produits frais) le vendredi soir à Taupo en guide de produit dopant pour l’étape, nuit (courte et peu chère pour un chanceux) à l’Extreme Backpackers du Turangi au pied du Mordor.
Réveil 5h30, le samedi matin. Le temps de préparer ses bagages et son équipement pour la traversée, et (de se prendre un panneau) on prend la route. On parque la voiture à la fin de la traversée, un bus passe nous prendre pour nous amener au début de l’étape : Mangatepopo. Le soleil vient juste de se lever sur la Nouvelle Zélande et éclaire magnifiquement les versants du Mordor, rendant vivant ce volcan bien connue pour sa noirceur dans la trilogie. Les premiers kilomètres sont agréables, le temps est superbe, on peut dominer quelques nuages recouvrant le plateau de l’île du Nord. Le paysage est… volcanique, lunaire, pas un seul arbre, quelques végétations résistent tout de même sur ces terrains noirs, pas un seul oiseau, ni un seul animal.
Pas un chat quoi (même si la Guym’ aurait été capable de nous en envoyer un facilement depuis Melbourne). Puis d’un coup, ce que l’on attendait arriva, le chemin se raccourci et la pente devient complètement raide. Près de 800 mètres de montée sportive, Etienne, notre maillot à poids, du jour mets en évidence ses qualités de grimpeur. Une fois arrivé au South Crater, on peut apercevoir le mont Taranaki (cf article précédent) pourtant distant de plusieurs centaines de kilomètres.
Intermède : « Une légende Maori parle des volcans Mt Ruapehu et du Mt Taranaki en disant qu’auparavant le Mt Taranaki vivait avec le Mt Tongariro, Ruapehu, et Ngauruhoe. Mais cela changea pour toujours quand le Mt Taranaki tomba amoureux de la merveilleuse montagne Pihanga (proche du Lac Taupo), qui venait juste de se marier avec le Mt Tongariro. Ce dernier explosa d’une une rage furieuse, crachant du feu et de la lave, faisant trembler la terre pour se battre avec le Mt Taranaki. Le cœur brisé, le Mt Taranaki fut bannit au bout de la côte Ouest. Ses larmes ont créées la rivière de Wanganui lorsqu’il bougea de Westward à son lieu actuel. » http://www.paperblog.fr/3066124/les-volcans-du-tongariro-alpine-crossing/
C’est également au South Crater que l’on peut faire dévier pour gravir le Mordor et atteindre son sommet. Malheureusement, aux vues de la neige qu’il y avait, il aurait fallu être alpiniste chevronné pour faire cette escapade de 4h. Nous préférons privilégier l’ascension du Tongariro un peu plus loin. On traverse alors une sorte de vaste plateau tout désertique.
On arrive alors sur le versant est du Mordor. Encore plus impressionnant qu’en avion, on domine alors un vaste nuage qui nous empêche de voir les plaines. Pause photo. Puis, on continue à grimper et là on commence à rencontrer les premières neiges. Et ben, je peux vous dire que faire l’alpiniste avec des vieilles Asics à semelles lisses, c’est franchement pas l’idéal pour gravir des montagnes enneigées. Enfin bon, appelons ça, l’alpinisme breton. On prenait le chemin pour gravir le Tongariro mais on a finalement été contraint de s’arrêter à un sommet avant ç cause de mes nombreuses glissades.
Mais c’était pas plus mal puisque à l’heure où on serait arrivé, un gros nuage nous aurait empêchés de voir quelque chose. Parce que le ciel était vraiment dégagé jusqu’alors, mais soudainement, un gros nuage s’est posé sur les sommets et du coup on ne voyait plus rien. C’est ce qu’on appelle avoir la tête dans les nuages ! Pique nique au sommet puis on est retourné sur le chemin de la randonnée. On a alors découvert le Red Crater. Un énorme cratère volcanique à la terre rouge. Superbe. Un petit coin d’enfer dans un paradis. Légère redescente animée par le maillot noir rouge jaune de notre champion d’Allemagne et on surplombe les Emerald Lakes, des lacs d’eau froide installés dans d’anciens cratères. La couleur émeraude doit venir du fond sulfureux (soufre). Panorama superbe.
Ensuite, jusqu’au Blue Lake avant d’entamer la descente finale de l’étape. A ce moment là, Pumba le maillot jaune de l’équipe tire son épingle du jeu et mène son équipe vers le dernier refuge de Ketetahi, bien aidé par son maillot blanc, Marie. On traverse alors le gros nuage qui nous couvrait pour y découvrir les paysages du plateau et apercevoir le fameux Lake Taupo depuis si haut.
On parcourt alors une sorte de lande d’herbe jaune d’où sortent un peu partout des fumeroles (cheminées de fumées volcaniques) qui témoignent de la forte activité géothermique de la région. Finalement à quelques kilomètres de l’arrivée, on pénètre dans le bush, la végétation tropicale de Nouvelle Zélande, des rivières entourées des célèbres fougères néo-zélandaises. Stylé ! On marche donc longuement dans une nouvelle nature complètement verte avant d’arriver au parking.
Magique fut cette traversée du Mordor. Comme le dis Pumba, c’est incroyable de passer de la neige à la jungle en si peu de temps et en voyant autant de couleurs, panoramas splendides et de paysages variées (neige, volcan, lac, lande, fumeroles, forêt tropicale). Le Tongariro Crossing est vraiment une randonnée inoubliable. Sans doute la plus belle de toute ma vie. On comprend maintenant mieux pourquoi elle est autant réputée. Je vous conseille d'aller faire un petit tour du côté de mon album Picasa pour voir plein de photos et essayer de vous vous imaginer la randonnée. En cliquant sur le diaporama à la fin de l'arcticle ou en cliquant sur ce lien.
Et pour la petite histoire, atteindre le parking en première position m’a bien valu le maillot vert de cette étape !
mardi 18 mai 2010
132A Masters Avenue
Il y a 12 jours, après avoir dormi pour les premiers jours chez Robyn et Kevin, des amis de la famille, j'ai rejoins une collok à Hamilton située sur l'avenue des Maîtres. Collok plutôt sympa à seulement 5 minutes de l'institut (en passant à travers un terrain de rugby) et à 10-15 minutes du centre d'Hamilton. Elle est aussi situé dans le quartier de l'université donc y a pas mal de jeunes dans les parages, juste en face d'une high school, donc le matin, je croise pleins de collégiens en uniforme. C'est une maison de lotissement semblable à toutes les autres dans le quartier:
dimanche 16 mai 2010
Retrouvailles à Auckland, the Sky City
Départ vendredi soir à 17h30 à Waikato University, je dois prendre le Nakedbus (qui n’a rien de dénudé, croyez moi). Et j’attends, 10-15 min, toujours pas de bus, ca commence bien. Je commence à m’inquiéter, pas de portable pour appeler Pumba, je demande renseignements aux néo zélandais : « Non, il passe bien ici, il est juste en retard ». Ok, no problem. Finalement, j’attendrais près de 40 minutes avant qu’il n’arrive. Alors que beaucoup de français se seraient déjà plaints (je commençais un peu à m’énerver), les néozélandais sont toujours restés très calmes. En retrouvant Pumba, il m’apprend que le chauffeur s’était arrêté manger un sandwich pendant 30 minutes. Bref, on file vers Auckland, c’est le principal. Durant le voyage, comme par hasard, un basque se trouvait devant nous et nous a conseillé quelques futures destinations.
Finalement, on arrive sur les quais d’Auckland (NDLR : Auckland est un port), on retrouve Carole et son pote Brice, rennais tous les deux, ayant fini leur road trip néo-zélandais quittant le pays le lendemain matin, bref, une soirée qui s’annonce bonne. KK n’a pas changer hormis peut-être que son taf de manipulatrice radio à Nouméa l’a rendu vachement frileuse… Pourtant il ne fait pas moins de 15°C ce soir sur Auckland. Le comble que 3 anciens élèves de Saint Martin se retrouvent à l'autre bout du monde: le monde est petit! Bilan des 4 dernières années écoulées sans se revoir, souvenirs de bancs d’écoles. Mais tout ceci concerne plus de mon carnet de voyage manuscrit que cette bonne Galette au Kiwis.
Premièrement, on va poser nos affaires dans le premier backpacker (auberge de jeunesse) venu. On partagera notre nuit entre européens avec germains de cousin. De toute manière, la nuit ne sera pas longue. Seconde étape, le diner, après avoir arpenté toute la Queen Street (rue principale d’Auckland), on se décide de manger au Burgerfuel, LE fast-food néozélandais avec des super burgers faits avec des produits frais et des frites très salées. Et celui est tout simplement meilleur qu’autres McDo, Burger King,... Troisième étape, découverte des pubs d’Auckland. Brice et KK étant depuis 2 jours à Auckland nous font monter (Auckland est très vallonné puisqu’est construit sur des volcans…éteints of course) jusqu’à la réputée déjantée K-road. On commence au DOC, une espèce de bar obscure avec des gens « strange » puis migre dans un nouveau pub, marqué d’une pancarte Guinness, c'est-à-dire valeur sure. En plus, ce soir c’est concert. Un vieux chanteur de l’âge de Neil Young chante de la country-blues. Le pub est plein de gens et les gens sont pleins. Des meufs bougent dans tous les sens devant le chanteur (font même tomber son pied de micro), un peu à la manière de Bart, au Dock Yard, pendant la Party Bus de l’an passé. Déchirés et déjantés, vive la K-road (on apprendra ultérieurement qu’il s’agit de la rue des gays). Concert terminé, migration vers Ponsonby Road et on rentre par hasard dans THE place : THE Crib. Ambiance énorme, un groupe de rock joue des reprises tout : Kings of Leon (Sex in Fire), I Gotta Feeling et Snow Patrol en mix rock, Outkast, U2… Bref, trop bonne ambiance, tout le monde chante (même nous), Pumba perd le blind test ;-). Le bar est vachement branché, des filles prouvant les néozélandaises sont jolies et un nain sorti de nulle part. Trop bon plan, après plusieurs verres, on s’oblige à changer de club pour aller vers une sorte de club pour VIP : taxis à l’entrée, entrée privée. On tente, on rejoint la queue et on rencontre un néozélandais torché qui essayait de nous baragwiner du français, qui se demandait qu’est ce que foutaient des français en Nouvelle Zélande : « ben on bosse sur la biomasse néo-zélandaise pour produire de l’énergie ». Le mec, à qui toutes les connexions cérébrales avaient été échangées, associa France et Energy et nous demandé si on venait pas faire péter le Rainbow Warriors ! Finalement, on se ferra recaler de la boite pour « dressing code » et on en profitera pour lâcher le relou. Après cette ultime étape finie en queue de poisson, on raccompagne Carole et Brice dans leur Backpacker. On se fixe un prochain rendez vous dans 4 ans dans une autre ville du monde avec KK (comme ça c’est noté). Ensuite on regagne notre backpacker et on en profite pour découvrir Auckland by night.
Samedi, visite d’Auckland. On commence par le port d’Auckland, the Auckland Harbour. Port sympathique, sur lequel on retrouve le bateau des néozélandais défaits pendant l’America’s Cup de 1988 suspendu sur le port à 8m de hauteur. On trouve également sur le port la base de la Team New Zealand pour l’America’s Cup et la boutique officielle de la World Cup 2011 organisée par la Nouvelle Zélande. On y entre, et surprise : le match Perpignan-Toulouse est diffusé. La tempête annoncée commence à arriver. On cherche le Visitor Information Desk pour organiser notre weekend. Celui-ci est censé être placé à l’Aotera Center, on l’a jamais trouvé, on a juste perdu du temps. Donc si jamais, vous venez à Auckland, n’essayez pas de le chercher ! It was raining cats and dogs ! (il faut bien le placer, héhé). On en profite pour aller manger alors que c’est le déluge. Timing parfait, puisqu’à la fin du repas, le soleil réapparait, un petit détour et on profite de l’éclairci pour monter en haut de la Sky Tower.
La Sky Tower est une tour récente qui ressemble étrangement à celle de Toronto (Luluee ?), haute de 326 mètres et disposant d’une architecture si particulière à faire pâlir d’envie Solliec pour une étude aérodynamique. Montée en ascenseur, la vue là haut est époustouflante. On domine tout Auckland, la baie d’Auckland, les différentes iles, les différents volcans,… Auckland regroupe près du tiers de la population néozélandaise, donc l’urbanisation est très étendue aux alentours.
Mais ce samedi, il y a aussi le dernier match de Super 14 des Auckland Blues à l’Eden Park. Et devinez contre qui jouent les Blues ? Les Chiefs d’Hamilton, obviously. Et ce soir, c’est un peu le derby. Comme Rennes et Nantes, 100km de distance entre les 2 équipes (une division ? on va le savoir). Encore une occasion d’aller au stade voir un match de rugby, et pas n’importe lequel le mythique Eden Park, celui qu’arborent fièrement les cousins Bastiat et Cédric Clément. Encore une occasion de supporter les Chiefs, mon club d’adoption (on me prendrait pour un ultra). En plus, tout est parfait puisque notre seconde auberge de jeunesse se trouve dans le quartier de l’Eden Park et qu’on avait prévu de gravir le Mount Eden (d’où le nom du stade (non pas que je prenne mes lecteurs pour des idiots mais plutôt parce que Pumba et moi, on a tilté qu’après plusieurs heures)) pour avoir une vue de la City. Après avoir pris nos quartiers pour la nuit, on gravit le Mount Eden, ce volcan éteint, pour avoir une vue magnifique sur Auckland. La nuit se couchant très tôt (17h), on assiste au sunset au dessus d’Auckland et à l’allumage de la Sky City.
Splendide. L’Eden Park, censé se trouver au pied du Mount Eden, on essaye de le rejoindre à pied, mais il faut traverser les lotissements victoriens et là on s’y perd. J’avoue que j’ai pas compris où on était atterri, mais la course d’orientation, la nuit, dans des lotissements inconnus à l’autre bout du monde, c’est un sacré travail sur les astres, les lumières, le vent, la lune mais surtout la chasse aux supporteurs. C’est vraiment le derby, on voit des familles divisées entre Blues et Chiefs rejoindre le stade. L’Eden Park était à moitié fermé puisqu’ils reconstruisent la moitié de l’enceinte pour la Coupe du Monde. Même s’il n’a malheureusement pas de vrai cachet, ce stade impressionne.
Le match était intéressant, nouvelle défaite des Chiefs (20-30) à qui il manque (il faut le noter) 13 joueurs majeurs, saison manquée pour eux. On notera la présence de Jo Rokocoko parmi les Blues (qui n’aura pas été à la hauteur de son talent) et des Sky city Cheerladers, meilleures qu’à Hamilton. Au début du match, un bateau pirate entre sur le terrain avec la mascotte des Blues : Barbe Bleue et fait hurler tous les enfants. L’entrée sur le terrain est une mise en scène type Guazzini (voir Picasa). Nouveau beau moment de rugueby. Je laisse à Pumba, l’analyse tactique et technique. Après le match, pause Bugerfuel avant de regagner nos lits.
Le lendemain, on profite de la matinée qu’il nous reste pour aller se cultiver à l’Auckland Museum. Entrée gratuite. On y découvre les cultures du Pacifique et notamment la culture Maorie : commerces, histoire, modes de vie et guerres. Au deuxième étage, une visite un peu plus biologique sur la Nouvelle Zélande avec la présentation du fameux moa : un oiseau exterminé par les Maoris. Et, en coup de vent, au troisième étage, est présentée la place des Néo Zélandais dans les différentes guerres autour du monde. En coup de vent parce qu’il a fallu courir pour reprendre notre Nakedbus pour rentrer.
De toute manière, c’était le premier weekend à Auckland et il y en aura d’autres en cas de road trips impossibles, il reste encore des choses à voir. Aventures Aucklanders : à suivre…
mardi 11 mai 2010
Direction Taranaki !
Finalement, on arrive à New Plymouth, on répare la connexion: un mauvais mot de passe avait été sauvegarder. Finalement, on visite le port, les gardes-cotes pour placer une nouvelle au dessus de leur cabane. On se paye même une glace sur le chemin du retour. C'est le pied les jours de stage pareils!
On a aperçu le Mont Taranaki mais il faudra de toute façon y retourner pour visiter le Parc naturel et peut être gravir le mont...A suivre...
dimanche 9 mai 2010
Hamilton, la Cité des Chiefs
Les Chiefs jouaient les Waratahs de Nouvelles Galles du Sud, des Blondasses australiennes. Il faut savoir que les Waikato chiefs ont fini 2ème l’an passé mais que cette année, c’est plus compliqué : ils sont 10ème/14 et n’ont jamais gagné chez eux à Hamilton. Apparemment, l’équipe n’aurait pas trop été modifiée à l’intersaison mais quelques blessures et les premières défaites de 2-3 points les ont envoyées dans une spirale négative. D’après ce que j’ai compris de mon voisin, si les Waratahs gagnaient, ils accédaient aux Play-offs du Super 14, sinon, les Canterburry Crusaders, seule équipe néozélandaise pouvant rivaliser, leur prenait la place.
En tout cas, même si le stade n’était pas plein, l’ambiance était agréable et encore plus familiale qu’au Stade Rennais. Hormis mon collègue allemand qui découvrait le sport, les gens étaient passionnés, quelques un n’hésitaient pas à crier ce slogan universel « Death for the ref’ » en référence à l’arbitre, mais beaucoup s’étaient bien rendu à l’évidence que les Waratahs étaient supérieurs ce soir.
A noter ma première rencontre avec le haka : un match de juniors précédait le match professionnel et les gagnants ont fêter dignement leur victoire devant la tribune (vidéo à voir sur Picasa/Hamilton).
Je noterai également la performance des Chiefs Cheerladers dans ce papier.
Hamilton - Kirikiriroa ...
Hamilton est la capitale de la province du Waiakato. C’est une ville un peu plus petite que Rennes (130 000 habitants à Hamilton) et c’est surtout le centre culturel et commerçant de la région. De nombreux centres de recherche (dont le NIWA) et une université (l’une des plus importantes du pays) y sont domiciliés. Il y a une principale rue à Hamilton : Victoria Street ; dans laquelle, il y a tous les meilleurs restos, pubs et bars de nuit. L’ambiance y est franchement sympathique. Et par rapport aux prix français, c’est vraiment cheap. Je suis allé au resto l’Iguana, vendredi soir et ça fait bizarre de se faire accueillir à une réception et se faire servir par autant de serveurs. L’agneau néo-zélandais y était succulent.J’ai visité une galerie d’art, mais rien à signaler hormis…peut-être…une petite voiture réalisé avec des cannettes de Guinness. En Afrique, ces jouets sont utilisés pour jouer, aux ArtsPost, on l’expose et on la vend (cher).
Le centre ville est bordé par la Waikato River, à 50 m de Victoria Street. Celle-ci est la plus longue de Nouvelle Zélande. La balade sur ces bords est quite cool.
De l’autre coté, il y a le Lac Rotoroa, un coin vachement apaisant, en plein centre ville, on peut y faire du pédalo et courir autour.
Ne vous étonnez pas du manque de luminosité sur les photos mais un gros nuage s’est posé au dessus de la ville depuis 2 jours.
La ville est aussi célèbre pour ses fameux « gardens » mais je préfère attendre une éclaircie pour y aller
jeudi 6 mai 2010
Welcome to Hamilton
Après avoir vécu 3 jours chez Kevin et Robyn, j’ai investit ma collock ce soir. Mardi, j’en ai visité 2: un boxon et un truc clean. J’imagine que vous vous doutez lequel j’ai choisi. Dans le B(r)onx’on, un teenager metaleux m’a accueilli, j’ai rien compris de ce qu’il a baragouinais, de toute manière à part les chaines Hi-fi, le linge séchant dans la cuisine et la salle de bains dégueu, y avait pas grand-chose à voir ici. Ma collock est située a 5 minutes de marche de l’institut, dans le quartier de l’université. Il y a une piscine dans la collock mais elle difficilement utilisable par ces temps. Il y a 4 autres collocks : 2 travailleuses et 2 étudiants.
Mercredi, premier jour de stage au NIWA. 10am, je me pointe à l’endroit indiqué par Google Maps : c’est une crèche, j’avais pas trop prévu de garder des mômes mais bon… je demande aux passants, aux encadrants de la crèche, personne ne connait le NIWA ou bien personne ne comprend ma prononciation (ca commence bien). Finalement, on m’indique l’adresse exacte. J’y suis accueilli par mon tuteur, Rupert, anglais du Kent, installé depuis 12 ans à Hamilton, spécialiste des traitements de l’eau par les cultures d’algues. (Je vous parlerai de l’application qu’il développe ultérieurement). J’ai donc rejoint l’ « aquatic pollution group » du NIWA. Le NIWA est un institut public implanté dans les grandes villes du pays, il a plein d’autres domaines de travail : biotechnologies, marine, météorologie,… Formalités d’accueil : test écrit de sécurité, inscription et création d’un compte informatique, adresse mail et tout et tout… L’après midi, on est allé sur le centre d’expérimentation. Les moyens du NIWA sont assez impressionnants, pleins de pick-up floqués aux couleurs du NIWA et de zodiacs occupent la cour de l’institut, on se croirait dans une sorte de base pour explorateurs. On a donc été au centre de recherche de Ruakura visiter quelques étangs de culture d’algues pour que je puisse voir réellement l’application directe de la recherche. Aujourd’hui, on en a reparlé et je me pencherais sur la modélisation économique et énergétique du système sous Excel, et de réaliser l’analyse du cycle de vie du système, donc très branché GE (génie de l’environnement) mais plutôt intéressant.
Mardi soir, premier sortie dans un pub du centre ville, le Crooks pub. J’y suis allé avec Benjamin, un stagiaire français à DairyNZ, l’institut de recherche pour l’agriculture. Le barman, le sosie craché de Dan Carter, apprenant que je venais d’arriver m’a fait tester chaque bière pression néo-zélandaise, et elles sont plutôt bonnes, je vous en ramènerais. Plutôt cool, le type, on repassera.
Sinon le climat est assez étrange, on est au milieu de l’automne, les feuilles ne sont pas tombées, il fait encore chaud la journée (une vingtaine de °C) mais qu’est ce que ça caille la nuit ! Le jour se lève super tôt : vers 6h30, mais par contre dès que les néozélandais quittent le boulot à 5 pm, il fait déjà quasiment nuit.