lundi 14 juin 2010

L'appel de la East Cost


Initialement, ce devait être un weekend pluvieux à New Plymouth au pied du Taranaki avec ambiance du match All Blacks vs Ireland, mais finalement, nous sommes parti découvrir la cote Est et la Hawke Bay.

Tout d’abord, vendredi soir, Pumba, Etienne et leurs «nice Scion colleagues » m’ont rejoint à Hamilton pour faire la fête et se préparer pour le premier match des Bleus programmés à 6:30 heure locale. L’idée était de prendre la route dans la foulée pour rejoindre Napier, la capitale de la Hawke Bay.

D’ordinaire, je ne souhaite pas trop décrire nos soirées néo zélandaises dans le blog mais cette nuit fut quelque peu particulière. On a commencé la soirée dans un collock internationale sur Silverdale Road, Pumba a foutu l’ambiance, ensuite on a clubbé sur Victoria Street. Mais un pote n’a pas tiré la bonne carte « Chance » et a eu quelques emmerdes, il a du passé un tour à la case « prison », ou plutôt le poste de police. Mais rien de grave, juste une petite visite à l’occasion pour voir le formidable travail de nuit de ces gardiens de l’ordre néo zélandais. Le jeu s’est donc stoppé là avant de rentrer à la case « Finish » sur Masters Avenue et l’extinction des feux. Soirée mouvementée mais mémorable.

Juste le temps de voir les 15 dernières ‘’ennuyeuses’’ minutes de France Uruguay et nous sommes partis dans la foulée pour Napier. Première sortie pour la FlashCar et qui devait faire ses preuves ce weekend pour prétendre à devenir la voiture officielle de nos trips. On est parti à 5 avec Pumba, Etienne et deux de leurs collègues philippins, John& Juravski (je suis pas trop sur de l'écriture). On a donc quitté le mauvais temps d’Hamilton vers 10am pour rejoindre la cote Est, réputée plus ensoleillé. Pour atteindre Napier, la Flashcar a du traverser les montagnes et arpenter de nouvelles superbes routes avec des vues sur les reliefs verdoyants typiquement néozélandais. C’est l’occasion de tester comment elle peut monter les cols, conclusion : un peu de mal mais on y arrive. Après près de 5 heures de route, nous sommes arrivés à Napier, la « Art Déco » City. En effet, la ville principale de la région a connu un important tremblement de terre en 1931 et a été reconstruit suivant la mode « Art déco ». Ce qui donne un véritable cachet à la ville, la rend unique et simplement belle. L’Art Deco, c’est un mouvement artistique de l’entre deux guerres (les folles années, quoi) qui se traduit par une architecture très colorée et un design moderne. Je suis loin d’être spécialiste artistique, mais regardez les photos et vous comprendrez.

Après avoir marché dans la ville, nous avons pris la route pour le Te Mata Peak, le sommet d’un volcan qui permet de dominer et observer l’ensemble de la région. Magnifique lorsque l’on s’y rend pour le coucher du soleil et on voit les collines et montagnes alentours s’illuminer de couleur dorée.

Le soir, on a mangé sur le port dans un bon restaurant de Napier puis on s’est fait embarquer dans une crémaillère néo zélandaise. Des amis de John, le collègue philippin, fêtaient leur nouvelle collock, donc grande fête avec les Kiwis, c’était plutôt sympa ! Ca change des auberges de jeunesse.

Le lendemain matin, comme à l’accoutumée, on s’est levé tôt pour profiter de la courte journée néo zélandaise mais surtout des premières lueurs du soleil en ce 13 juin 2010. En effet, c’est sur la cote Est néozélandaise que le soleil se lève pour la première fois dans le monde. Et il est présent au rendez vous et illumine notre réveil. Au programme du dimanche matin : atteindre le Cape Kidnappers, l’une des deux pointes de la Hawke Bay. Ce n’est pas l’endroit où les maoris enferment leurs otages mais plutôt le lieu où ils ont tenté de kidnapper un membre de l’équipage de Capitaine Cook. Ce cap n’est pas facilement accessible, il faut marcher pour l’atteindre, longtemps puisqu’il nous a fallu marcher sur la plage le long d’immenses falaises. C’est assez impressionnant de circuler sur une plage étroite bordée de l’Océan Pacifique et de falaises aussi hautes. Et la marche est aventureuse puisqu’il nous a fallu franchir différents obstacles naturels (rochers, arbres), les contourner en passant par la mer ou les escalader quand c’était possible. L’aventure quoi ! Après 2 heures de marches, nous avons atteint le célèbre plateau du Cape Kidnappers sur lequel habite une colonie de fous de Bassan (oiseau marin). Malheureusement, c’est déjà l’hiver et les oiseaux n’ont pas attendu notre venue pour migrer vers un lieu plus chaud. Peu importe, la vue sur le Pacifique est déjà fabuleuse et la mer étonnamment calme au large de ce cap. Des moutons néo zélandais entretiennent le cap. Depuis celui-ci, on peut avoir une magnifique vue sur toute la Hawke Bay, un peu comme la vue que donne la Pointe du Van sur la Baie de Douarnenez.

Retour ensoleillé tout aussi plaisant et long jusqu’à la FlashCar.

Avis aux bacheliers : l’analyse de l’activité géologique de cette falaise tombera à l’épreuve de SVT de la semaine prochaine, prière d’envoyer vos travaux sur ce blog (source académie française de Nouvelle Zélande).


La région de Napier est également très réputée pour être une région viticole. Les premiers vignobles néozélandais y ont été créés il y a plus d’un siècle. En bon amateur de vin, il était indispensable de s’y arrêter. Nous avons donc visité le vignoble de la Mission, la plus vieille « winery » de Nouvelle Zélande, fondée par des prêtres dans les années 1840. On y retrouve principalement des cépages français, ou plutôt ce sont les seuls noms qui nous semblaient familier. On a donc testé un blanc et je peux vous assurer que ce vin n’avait rien a envié des vins français. Je n’y connais rien en œnologie mais je peux vous dire qu’il avait un bon gout fruité, et surtout un retour en bouche très … « kiwi ». Ce domaine est aussi réputé pour organiser d'immenses concerts à la manière de ces bonnes Vieilles Charrues : les Beach Boys, Ray Charles ou Rod Stewart y sont passé.

A new great weekend ! De nouvelles découvertes de la NZ ! Des soirées fatigantes et l'impression d'avoir plus conduit que dormit mais si c'est pour vivre ça, je resigne tout de suite!


1 commentaire:

  1. Encore un magnifique w-e ! Pour l'étude des roches il n'y pas de soucis, je vais étudier ça (et puis ça me ferra un bon entraînement !), mais bon pas maintenant car là je suis à fond dans les probabilités... Mais peux-tu m'envoyer les photos par mail ? Et, plus j'en aurai et plus je te ferrais un compte rendu complet ;-)

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