jeudi 29 juillet 2010
God Defend New Zealand
lundi 26 juillet 2010
Les Kiwis font du ski
Accompagné de mon anglais de collègue Dan, nous avons pris la route de Rotorua pour récupérer John, un ami philippin-kiwi de Pumba, pour rejoindre Pumba et les 4 autres skieurs du weekend. Sur la route, coup de fil de Pumba qui nous envoie à la recherche d'une ferme pommée entre Cambridge et Tirau pour y récupérer un butin de taille : une vingtaine de bonnes saucisses fermières néo zélandaises et un pack de Traverse (bonne bière). Mission accomplie, c'est nos gosiers qui vont être ravis! 4 heures de route plus tard, on retrouve les autres gars dans un des bars d'Ohukane, le genre de bars où les jeunes se lâchent et s'"amusent" après leur journée de ski, l'ambiance des sports d'hiver semblent-il. Ohakune est notre village de sports d'hiver, notre QG quoi!
Le lendemain, après un nuit arrosée (pas au sens où vous pouvez le comprendre, au 3ème sens), nous somme montés avec la FlashCar jusqu'à la station de Turoa, sur le versant sud-est du Mont Ruapehu, non sans difficultés. Package des débutants, premières découvertes des équipements et c'est parti pour la première leçon sur la Beginner Area avec les 3 autres débutants John, Dan et Jao. Et bien finalement, je me suis pas trop mal démerdé, pas tombé un seule fois (dommage me direz vous). Peut-être mes restes de roller m'auront été utiles. Juste le temps de maitriser comment tourner et freiner et je commençais à me faire quand même chier à descendre la piste des débutants, c'est dire! Même si le temps n'étais pas top, on a quand même passé du très bon temps. Le soir même, dégustation des fameuses saucisses, rencontres et soirée dans les bars.
Le samedi après midi, on est remonté à la station, skis dépassants le plafond de la FlashCar. Ce jour là, on est monté avec Dan jusqu'à la Lower Mountain et se mesurer à la piste "verte". Même si mes premières tentatives finissaient hors de la piste, après une quinzaine de tours, je commençais à être rodé, sans toujours véritablement tomber. A cette altitude, on peut dominer les nuages qui cachent la plaine et même apprécier (de nouveau) le Mont Taranaki sortant somptueusement de tous ces nuages.
A la fin de la journée, après informations nous conseillant de redescendre par la route enneigée, on l'a emprunté avec les 3 autres débutants. Et bien finalement voilà que sont arrivé les premières superbes chutes, la neige ayant laissé place à de la glace et les pentes trop ardues pour des débutants pour nous. Je les ai descendus de différentes façon: la tête dans la neige, sur les fesses, en marchant de côté, un ski dans une main et l'autre dans le pied. Mais je me suis pas retrouvé dans le fossé comme d'autres. Le tout, accompagné par des skieurs et snowboardeurs expérimentés qui n'hésitent pas à te frôler et t'effrayer pendant le dépassement. On l'a fais deux fois pour être sur d'en profiter.
Du côté de Pumba, on a pas trop skié ensemble donc je pourrais pas vous confirmer qu'il a bien skié sur les hautes pistes ou qu'il a passé ses journées, terrifié à l'infirmerie.
Le soir même, nouvelle soirée dans les bars-clubs où les DJ se sont plutôt mis en avant par leur mauvaise musique électronique (le genre de faux mix de merde que l'on peut trouver en France).
Le dernier jour, je ne suis pas retourné à la station mais je suis rentré avec Dan à Hamilton. Le temps superbe, c'était une bonne occasion de voyager et de profiter des superbes routes contournant les 3 majestueux Monts, le lac Taupo, la centrale géothermique de production , faire un break et retourner aux bains naturels chauds de Taupo.
Un super weekend marqué principalement par cette communion perpétuelle avec mes skis et cette neige néo zélandaise (j'arrête mon embellie lyrique ici), le tout dans un cadre plus que sympathique.
mercredi 21 juillet 2010
Comment manger néozélandais?
1. Le Kumara, une pomme de terre à la peau rose ou orange, vraiment "sweet" comme il l'appelle, c'est à dire douce. Le kumara est typiquement orginaire de NZ et ca possède une saveur incomparable. On peut la frire, la cuire à l'eau... bref la cuisiner comme n'importe quelle patate. D'ailleurs, Burgerfuel en fait de super bonnes frites. J'essaierais d'en ramener en France.
3. Le golden Kiwifruit. Un kiwi jaune sans poils et mois acide que le vert. Il parait meme que les Néozélandais ont inventer le red kiwifruit.
4. La très grande majorité des légumes et fruits sont cultivés dans le pays du fait du bon climat (jamais moins de 5°C en hiver, ni plus de 35°C en été). C'est plutôt durable et les légumes et fruits sont très bon marchés.
5. Après les végétaux, passons aux choses sérieuses : la viande. Évidemment, avec 40 millions de moutons, la Nouvelle Zélande est LE pays de l'agneau et finalement, l'agneau est peu cher, du coup j'en profite.
6. Le bœuf est aussi très bon et abordable. Le porc et le poulet sont eux moins répandus donc plus cher qu'en France.
8. Les Pies, spécialités locales, des sortes de friands fourrés de différentes saveurs, on en trouve très facilement dans n'importe quelle bakery (=boulangerie mais rien à voir avec les boulangeries françaises).
On peut en trouver à viande + fromage, légumes, émincé de viande, ...et même.. au possum. Le possum est une espèce de rat (protégé en Australie) mais détesté en Nouvelle Zélande parce que il est arrivé par des bateaux australiens, s'est développé sans prédateur et causant d'énormes ravages dans l'écosystème NZ (en mangeant les oeufs des Kiwis (l'oiseau pas le fruit!) par exemple). Du coup, il est chassé ici et parfois dégusté. Mais trouver ce pie est rare.
9. Le beurre est bien salé ici, c'est un grand soulagement. Raison de plus pour dire que les Kiwis sont des gens bons. (j'en suis déjà à ma 3 ou 4ème plaquette de beurre personnelle, je sais plus trop)
lundi 19 juillet 2010
Gisborne Summer League
Mercredi soir: match hebdomadaire et préparation pour ce tournoi. Il faut savoir que mon équipe de participe qu'à des matchs depuis le début de la saison, pas d'entrainements si ce n'est quelques sessions de basket certains samedi après midi. Donc premier match de la saison contre les Constantia Vinciti. Je sais pas ce que ca veut dire mais en tant cas ça rime avec première défaite de la saison. Comme quoi peut être que le latin peut parfois servir dans le sport? On se donne rendez vous pour le lendemain. Hey frenchie, ramène une bouteille de vin rouge demain! Ok, la surprise préparée a été détectée, le ton est donné.
Jeudi midi, embarquement des Irish dans ma petite Flashcar, trop petite pour une bande de basketteurs ultra musclés ;-) La route pour Gisborne est longue: 6 heures, autant que la transhumance de basketteurs rennais pour Hagetmau et sa basketballistique Chalosse. 6 heures, le temps de faire plus ample connaissance, de longer le superbe bords de cote de Whakatane et surtout, de manger mon premier pie néozélandais, cette sorte de friand fourré de viandes, fromage et/ou légumes. C'est un véritable repas pour les Kiwis et c'est très bon. Sur la route, on s'est arrêté dans des pauvres villes maories, n'imaginez pas des bidonvilles avec des maoris passant leur temps à faire le haka ou chanter mais c'est plutot des villes néozélandaises semblables aux autres mais complètement plus pauvre et "bored" (=ennuyeuse, vide, sans véritable activité). D'après mes collègues, hormis quelques business, les habitants sont justes assistés par le gouvernements.
Jeudi soir : les Irish avait loué une maison de bord de mer à Wainui Beach à coté de Gisborne, la même qui servira de QG pendant tout le weekend. La baraque est vraiment cool, mais il fait déjà nuit et on peut pas trop se rendre compte du cadre. Soirée bières + Dominos pizza, rien de très local mais bon quand même.
Vendredi matin : Réveil par le bruit des vagues, le temps d'ouvrir un peu les yeux et j'ai pu découvrir un plage superbe entourée de collines, je pense que les photos parleront d'elles même. Wai-nui en maori signifie grande mer (wai = mer et nui = grand) par opposition à la Mor Bihan. La terrasse et la véranda de la maison donne directement sur la plage : superbe. Le temps d'un petit déjeuner dans ce cadre et direction le gymnase de Gisborne pour les Waikato Pirongia Irish. Premiers adversaires et c'est pas du gateau, les Tauranga Healthing Rising Suns. Le genre d'équipe qui arrive avec leur équipement officiel, une bouteille par joueur, une véritable équipe de seconde division néo zélandaise (CBL). Très bon niveau en face, leurs 3 points s'enchainent, les backdoors aussi. Au final, même si l'on aura pu les accrocher pendant une mi temps, défaite 79-39. 40 points d'entrée, ça fait mal. On apprendra plus tard, que les joueurs de cette équipe avait été payé pour venir et participer à ce tournoi. Étant donné qu'il n'y avait qu'un seul court de disponible pour 2 tournois de 6 équipes, le second match n'était que plusieurs heures après, les gens rentrent donc à leur QG...
Vendredi après-midi : Initiation au cricket sur plage, vraiment sympa, je n'ai pas pu de me remémorer ce fuckin' prof de baseball "Catch the ball!" "Bend your knees"... La batte ne se tient pas du tout comme au baseball mais c'est cool malgré les préjugés. Je dis "fuckin" parce que cotoyez un weekend entier de profonds Kiwis, et vous comprendrez qu'il utilise cette injure en permanence, c'est marrant. Second match contre les locaux de Gisborne soutenus par tout le centre aéré voisin, et je vous jure ca en fait du bruit. On mène les 3 quarts temps et puis, on laisse filer le match. Un gros maori n°34, ressemblant un peu à Paul Pierce, nous aura bien ***** à 3 points, capable de changer le match en 3 shoots. Dommage, le match était largement à notre portée. Ils auront profiter de la bonne dynamique créer par leurs mômes.
Vendredi soir: Irish pub de Gisborne(passage obligé) et barbecue au QG. Et ben je vous jure que le BBQ néo zélandais vaut le détour, que de la bonne viandes de boeuf et d'agneaux grillé à point par des gens autant habitués à manier le barbecue qu'à chasser le cerf dans le bush. Accompagnés par des pomme de terre et kumara (voir post sur la nourriture néo zélandaise plus tard) fris au four et de la bière néozélandaise : EXTRA.
Samedi matin: Match contre les Manukau Franklin Bombay, match intéressant, bonne domination des Irish et première victoire logique. Mais il est important de noter que même si nos différentes défenses de zones, depuis le début, sont efficaces, notre jeu collectif offensif est bien pauvre, aucun système, peu de blocks entre joueurs. Seuls les techniques offensives individuelles et rebonds accrocheurs fonctionnent vraiment.
Samedi après midi : Nouvelle défaite contre l'équipe de Tauranga City, une nouvelle équipe de seconde division avec des Maoris hyper costauds à l'intérieur de la raquette. De manière générale, les joueurs sont ici beaucoup plus physiques et forts qu'en France. Je n'évoquerai pas le nombre de fois où j'ai pu gouter le parquet de la salle. Mais beaucoup de public, de l'ambiance et du chambrage, super ambiance quoi.
Samedi soir : All Blacks vs Springbocks, match ultra important en Nouvelle Zélande où la tout le monde regarde la performance de l'équipe nationale. Accompagnés des celebres Fish and Chips, j'ai donc pu partager ce moment particulier avec des Kiwis. c'était vraiment cool, ils étaient tellement passionnés. L'occasion de fêter davantage la victoire après le match.
Dimanche matin : match hyper matinal (9:00am) contre une nouvelle grosse équipe. Quelques gueules de bois et la sensation de se préparer pour le match de trop. Presse tout terrain le dimanche matin, merci pour le réveil, les gars. En effet, on perds 79 à 39. J'ai été reconverti ailier pour raison d'effectif et ben c'était pas un cadeau. Fin du tournoi, on finit 4ème sur 6 équipes, plutôt un bon résultat étant donné que les 3 premières équipes étaient intouchables. Je crois bien que j'étais le seul étranger dans ce tournoi pommé à l'autre bout du monde, de quoi obtenir la sympathie des refs (arbitres). Vraiment de bonnes équipes, ça fait plaisir de pouvoir se frotter à un tel niveau que je ne pourrais même pas jouer en France.
Dimanche après-midi : Retour à Hamilton, superbe soleil, suffisant pour profiter des du bord de côte et de contourner les lacs de Rotorua sous des luminations splendides. Malheureusement, je conduisais, vous ne pourrez donc pas voir de photos, ces images ne resteront gravés que dans ma mémoire déjà pleine de bons souvenirs néo zélandais.
lundi 12 juillet 2010
Les merveilles du Taranaki
Pumba m’a rejoint le vendredi soir à Hamilton. Après un apéro on-line avec des potes de promo du monde entier, nous avons pris la route, à l’aube, pour rejoindre à Te Kuiti la seconde partie de l’expédition, composée d’Etienne, Jaworovski et Clément, arrivant de Rotorua. Rassemblement de l’expédition à Te Kuiti, puis cap sur le Sud-Ouest de l’île du Nord et la région du Taranaki.
La route longe la cote ouest et la Mer de Tasmanie, le soleil brille et on s’arrête à un lieu que j’avais repéré sur le Net en consultant des photos de voyageurs-photographes en Nouvelle Zélande : The Three Sisters Beach. Malheureusement, la marée est trop haute pour rejoindre cette plage donc on patiente en prenant le petit déjeuner ou en allant aux points de vues trop lointains… La marée est redescendue (un peu), on tente de rejoindre cette plage mais il y a encore des zones inondées. Tellement attiré par cette plage, j’ôte mon pantalon et chaussures pour poursuivre mon avancée. Pumba me suit. Il faut surtout éviter de tomber à la flotte avec les vêtements et l’appareil photo. On longe les rochers, il y a un peu de courant, puis, en éclaireur, je commence à sentir qu’on devra franchir un gros trou. Pas de retour en arrière, on abandonne le haut et on continue en caleçon avec l’appareil photo protégé dans le Kway. Obligés d’y plonger les vous-savez-quoi, on arrive à rejoindre la plage en question. Course euphorique dans le sable noir et on observe un superbe spectacle. De gros rochers sont plantés au milieu de la plage et sont attaqués par les vagues : the Three Sisters (les 3 sœurs), malheureusement il n’y en a plus que 2 puisqu’une a sombré à cause de l’érosion des vagues. C’est (un peu) comparable aux 12 Apôtres australiens mais avec 6 fois moins de rochers.
Mais ici, on peut aussi y voir un rocher en forme d’éléphant appelé Elephant Rock. Et au dessus de tout, on aperçoit au loin le Mont Taranaki, du haut de ses 2500 mètres et de sa couverture de neige. Voir toutes ces merveilles de si près, au milieu de l’eau, c’est grandiose ! On court sur toute la plage pour espérer tout y voir. Le retour est un peu plus rapide.
Direction le Mont Taranaki. La route continue et d’un seul coup, BAM ! Taranaki sort de n’importe où et domine tous les environs. Le volcan attire tous les regards par sa beauté sous ce soleil exceptionnel.
On le contourne par le Nord et on rejoint le Visitor Center des Dawson Falls, aux sud est au pied du Mont. De là, on prend conseils pour notre virée dans le Mont Egmont National Park (Egmont étant le nom anglais de ce mont, mais Taranaki est quand même plus joli pour une merveille de cette nature). Une fois le chemin tracé, on se met à la préparation des sacs : on a tout pensé sauf les allumettes ! C’est sûr que rejoindre un refuge sans avoir de quoi allumer un feu, ça le fait pas trop ! On en trouvera finalement dans un restaurant fort sympathique. Vers 2 heures, on commence à marché à travers le bush (forêt néo zélandaise) enneigé vêtus (presque) comme des alpinistes. On franchit des torrents enneigés, ponts et on observe la nature. Quelques minutes avant la tombée de la nuit (17 heures), on rejoint notre refuge, la Waingongoro Hut, à 1000m d’altitude, pour le moment inoccupé. La maison est d’un confort de refuges de montagne, quelques matelas, un poêle, du charbon, pas de lumière, un robinet d’eau de pluie, pas une seule casserole. Bref le minimum pour survivre dans la montagne. Un couple expérimenté de kiwis nous ont rejoints pour apporter leur connaissance de la montagne. Là-haut, seule un petit poêle et une bouteille de whisky pour pourvoir se réchauffer. Le repas, préparé à l’avance, terminé, je rejoins rapidement le sac de couchage. De toute manière, c’est pas la peine de penser à regarder le matche de Tri Nations All Blacks vs Springboks.
Et puis pendant la nuit, réveil pour aller faire pipi dehors dans le froid et, comme conseillé par Elise, on peut y découvrir le ciel austral, dépourvu de nuages. Etoile filante. Superbe mais complètement différent que celui que l’on peu voir en Europe, on n’y reconnait ni Grande Ourse, ou Etoile du Berger. Un ciel nouveau. Le lendemain matin, à l’aurore, on peut apprécier les premières lueurs du soleil sur le Taranaki. Grand petit déjeuner, et on repart à l’aventure. Le chemin de bush est plutôt humide (comprenez pas enneigé), on traverse des ponts dignes d’Indiana Jones et on commence à gravir d’avantage la montagne. On prend de l’altitude, la neige est de plus en plus présente et mes pauvres Asics toutes lisses ne me suffisent à me faire tenir debout, mais on arrive à rejoindre The Plateau (1172 m). De là, on se retrouve au pied du sommet du Taranaki et, la vue est tellement dégagée que l’on peut voir les monts Ruapehu, Ngauharaoe et Tongariro (voir A l’assaut du Mordor) distant de plusieurs centaines de kilomètres. Awesome.
On est vraiment sur l’un des toits de la Nouvelle Zélande. On peut aussi apercevoir la Mer de Tasmanie de là. Après en avoir bien profité, on est retourné vers le Visitor Center. Après le lunch, on est descendu voir les Dawson Falls, l’un des « soi-disant » tops du National Park, mais en fait, rien d’extraordinaire par rapport à ce que l’on vient de découvrir.
On a ensuite contourné le Mont Taranaki par le Sud et avons rejoins le Cap Egmont, le point le plus à l’Ouest de la région. Il y a un phare, et la mer de Tasmanie mais seul le volcan Taranaki attire nos attentions.
On est ensuite allé à la principale ville portuaire de la région New Plymouth. C’est une ville industrielle développé par l’industrie du gaz et du commerce maritime qui n’est pas ultra jolie. Mais, il y a un petit mont au milieu du port, le Paritutu Peak, haut de quelques centaines de mètres. Du coup, on a encore grimpé et pu dominer toute la ville et re-voir le mont Taranaki depuis un nouveau point de vue.
Mon premier chocolat chaud Starbucks et puis on est reparti vers Te Kuiti alors que le soleil et les colorations habituelles roses-violacées du soleil éclairaient une dernière fois ce fameux mont Taranaki.
En rentrant à Hamilton, on s’est mis à fond Carlos Nunez dans la Flashcar avec Pumba, et que de frissons de réentendre ces sons celtiques et conclure ce superbe weekend.
mercredi 7 juillet 2010
Particularités néo-zélandaises
- Je ne sais pas si c’est une tradition maorie, mais les Kiwis ont l’habitude de marcher pieds nus dans la rue. Même à l’école en face de chez moi, le cross se fait pieds nus.
- Le lave vaisselle en tiroir, c’est une invention kiwie, c’est très pratique, plus facile d’accès et tu peux à la fois laver la vaisselle dans un tiroir et remplir le second tiroir en même temps. Ils en sont très fiers.
- « Sweet (As) » = Cool. Ils disent souvent ça, autant être averti.
- Mieux que Burger King ou MacDonald’s, BurgerFuel est le Fast Food Kiwi. Les burgers sont préparés sur place avec des produits frais et les frites (pomme de terre ou kumara) sont quelque peu salées. Et c'est excellent (en particulier le CN Cheese) et ça te remplit le réservoir comme il faut. Et TP ne pourra qu'approuver. BugerFuel viens d'ouvrir à Dubaï, on en verra peut-être bientôt en France.
- Les maisons ne sont pas du tout isolées, du coup il fait très froid l'hiver. De bonnes nouvelles pour les marchands d’électricité ou les ingénieurs en thermiques du bâtiment. Les plus chanceux (les plus riches?) ont la chance d'être équipés de housses chauffantes.
- Il y a une règle très particulière dans le code de la route néozélandais :
Imaginons que Pumba arrive en face en provenance de Rotorua avec sa voiture rouge, et que moi je reviens du boulot avec ma voiture bleue et qu'on souhaite aller boire un coup chez moi, dans la rue à droite. Et bien, entre Pumba et moi, c'est moi, et ma voiture bleue, qui ait la priorité. Même si tous les habitants de Rotorua le suivent pour venir faire la fête à Hamilton, il devront attendre que je sois passé. C'est surprenant et assez dangereux comme règle, ils pensent la modifier dans leur code de la route.
- Les stations services proposent généralement le même prix dans tout le pays. Mais, il existe quelques exceptions et ristournes, il faut donc trouvé la bonne.
lundi 5 juillet 2010
Repos à Hamilton
le drapeau breton étendu au milieu de la boutique, le gwenn ha du à l'autre bout du monde. Et le comble, c'est qu'ils vendent le drapeau breton. Pris de fierté, j'ai faillit chiper la première cornemuse et jouer le Bro Gozh Ma Zadou au milieu des clients, mais bon j'ai pas trop osé!
Ensuite basket + pub Guinness avec les Fighting Irish en vue de la préparation du tournoi de Gisborne. Ce jour là, au complexe sportif, c'était aussi la sélection des équipes jeunes des Waikato Chiefs (équipe professionnelle de rugby de la région) et on sait quel sport domine les autres en Nouvelle Zélande:
Le dimanche, même s'il faisait pas beau, avec des amis de Hamilton, on est allé se ballader en tentant de gravir le mont Te Ahora et ensuite on est allé se prendre un bon bain chaud d'eau minérale volcanique aux Hot Pools de Te Ahora. Relaxant comme tout ce weeekend, indispensable pour repartir pour les prochaines aventures.