jeudi 29 juillet 2010
God Defend New Zealand
lundi 26 juillet 2010
Les Kiwis font du ski

Du côté de Pumba, on a pas trop skié ensemble donc je pourrais pas vous confirmer qu'il a bien skié sur les hautes pistes ou qu'il a passé ses journées, terrifié à l'infirmerie.
Le soir même, nouvelle soirée dans les bars-clubs où les DJ se sont plutôt mis en avant par leur mauvaise musique électronique (le genre de faux mix de merde que l'on peut trouver en France).
Un super weekend marqué principalement par cette communion perpétuelle avec mes skis et cette neige néo zélandaise (j'arrête mon embellie lyrique ici), le tout dans un cadre plus que sympathique.
mercredi 21 juillet 2010
Comment manger néozélandais?
1. Le Kumara, une pomme de terre à la peau rose ou orange, vraiment "sweet" comme il l'appelle, c'est à dire douce. Le kumara est typiquement orginaire de NZ et ca possède une saveur incomparable. On peut la frire, la cuire à l'eau... bref la cuisiner comme n'importe quelle patate. D'ailleurs, Burgerfuel en fait de super bonnes frites. J'essaierais d'en ramener en France.

2. Le green Kiwifruit. Bien évidemment, la Nouvelle Zélande est le pays du kiwi, il y a une région NZ qui produit près de 30% de la production mondiale. Ici, ça coute vraiment que dalle, 50 cts € le kilo.
3. Le golden Kiwifruit. Un kiwi jaune sans poils et mois acide que le vert. Il parait meme que les Néozélandais ont inventer le red kiwifruit.
4. La très grande majorité des légumes et fruits sont cultivés dans le pays du fait du bon climat (jamais moins de 5°C en hiver, ni plus de 35°C en été). C'est plutôt durable et les légumes et fruits sont très bon marchés.
5. Après les végétaux, passons aux choses sérieuses : la viande. Évidemment, avec 40 millions de moutons, la Nouvelle Zélande est LE pays de l'agneau et finalement, l'agneau est peu cher, du coup j'en profite.

6. Le bœuf est aussi très bon et abordable. Le porc et le poulet sont eux moins répandus donc plus cher qu'en France.
8. Les Pies, spécialités locales, des sortes de friands fourrés de différentes saveurs, on en trouve très facilement dans n'importe quelle bakery (=boulangerie mais rien à voir avec les boulangeries françaises).

On peut en trouver à viande + fromage, légumes, émincé de viande, ...et même.. au possum. Le possum est une espèce de rat (protégé en Australie) mais détesté en Nouvelle Zélande parce que il est arrivé par des bateaux australiens, s'est développé sans prédateur et causant d'énormes ravages dans l'écosystème NZ (en mangeant les oeufs des Kiwis (l'oiseau pas le fruit!) par exemple). Du coup, il est chassé ici et parfois dégusté. Mais trouver ce pie est rare.
9. Le beurre est bien salé ici, c'est un grand soulagement. Raison de plus pour dire que les Kiwis sont des gens bons. (j'en suis déjà à ma 3 ou 4ème plaquette de beurre personnelle, je sais plus trop)
lundi 19 juillet 2010
Gisborne Summer League

Jeudi midi, embarquement des Irish dans ma petite Flashcar, trop petite pour une bande de basketteurs ultra musclés ;-) La route pour Gisborne est longue: 6 heures, autant que la transhumance de basketteurs rennais pour Hagetmau et sa basketballistique Chalosse. 6 heures, le temps de faire plus ample connaissance, de longer le superbe bords de cote de Whakatane et surtout, de manger mon premier pie néozélandais, cette sorte de friand fourré de viandes, fromage et/ou légumes. C'est un véritable repas pour les Kiwis et c'est très bon. Sur la route, on s'est arrêté dans des pauvres villes maories, n'imaginez pas des bidonvilles avec des maoris passant leur temps à faire le haka ou chanter mais c'est plutot des villes néozélandaises semblables aux autres mais complètement plus pauvre et "bored" (=ennuyeuse, vide, sans véritable activité). D'après mes collègues, hormis quelques business, les habitants sont justes assistés par le gouvernements.
Jeudi soir : les Irish avait loué une maison de bord de mer à Wainui Beach à coté de Gisborne, la même qui servira de QG pendant tout le weekend. La baraque est vraiment cool, mais il fait déjà nuit et on peut pas trop se rendre compte du cadre. Soirée bières + Dominos pizza, rien de très local mais bon quand même.
Vendredi après-midi : Initiation au cricket sur plage, vraiment sympa, je n'ai pas pu de me remémorer ce fuckin' prof de baseball "Catch the ball!" "Bend your knees"... La batte ne se tient pas du tout comme au baseball mais c'est cool malgré les préjugés. Je dis "fuckin" parce que cotoyez un weekend entier de profonds Kiwis, et vous comprendrez qu'il utilise cette injure en permanence, c'est marrant. Second match contre les locaux de Gisborne soutenus par tout le centre aéré voisin, et je vous jure ca en fait du bruit. On mène les 3 quarts temps et puis, on laisse filer le match. Un gros maori n°34, ressemblant un peu à Paul Pierce, nous aura bien ***** à 3 points, capable de changer le match en 3 shoots. Dommage, le match était largement à notre portée. Ils auront profiter de la bonne dynamique créer par leurs mômes.
Samedi matin: Match contre les Manukau Franklin Bombay, match intéressant, bonne domination des Irish et première victoire logique. Mais il est important de noter que même si nos différentes défenses de zones, depuis le début, sont efficaces, notre jeu collectif offensif est bien pauvre, aucun système, peu de blocks entre joueurs. Seuls les techniques offensives individuelles et rebonds accrocheurs fonctionnent vraiment.
Samedi après midi : Nouvelle défaite contre l'équipe de Tauranga City, une nouvelle équipe de seconde division avec des Maoris hyper costauds à l'intérieur de la raquette. De manière générale, les joueurs sont ici beaucoup plus physiques et forts qu'en France. Je n'évoquerai pas le nombre de fois où j'ai pu gouter le parquet de la salle. Mais beaucoup de public, de l'ambiance et du chambrage, super ambiance quoi.
Samedi soir : All Blacks vs Springbocks, match ultra important en Nouvelle Zélande où la tout le monde regarde la performance de l'équipe nationale. Accompagnés des celebres Fish and Chips, j'ai donc pu partager ce moment particulier avec des Kiwis. c'était vraiment cool, ils étaient tellement passionnés. L'occasion de fêter davantage la victoire après le match.
Dimanche après-midi : Retour à Hamilton, superbe soleil, suffisant pour profiter des du bord de côte et de contourner les lacs de Rotorua sous des luminations splendides. Malheureusement, je conduisais, vous ne pourrez donc pas voir de photos, ces images ne resteront gravés que dans ma mémoire déjà pleine de bons souvenirs néo zélandais.
lundi 12 juillet 2010
Les merveilles du Taranaki

La route longe la cote ouest et la Mer de Tasmanie, le soleil brille et on s’arrête à un lieu que j’avais repéré sur le Net en consultant des photos de voyageurs-photographes en Nouvelle Zélande : The Three Sisters Beach. Malheureusement, la marée est trop haute pour rejoindre cette plage donc on patiente en prenant le petit déjeuner ou en allant aux points de vues trop lointains… La marée est redescendue (un peu), on tente de rejoindre cette plage mais il y a encore des zones inondées. Tellement attiré par cette plage, j’ôte mon pantalon et chaussures pour poursuivre mon avancée. Pumba me suit. Il faut surtout éviter de tomber à la flotte avec les vêtements et l’appareil photo. On longe les rochers, il y a un peu de courant, puis, en éclaireur, je commence à sentir qu’on devra franchir un gros trou. Pas de retour en arrière, on abandonne le haut et on continue en caleçon avec l’appareil photo protégé dans le Kway. Obligés d’y plonger les vous-savez-quoi, on arrive à rejoindre la plage en question. Course euphorique dans le sable noir et on observe un superbe spectacle. De gros rochers sont plantés au milieu de la plage et sont attaqués par les vagues : the Three Sisters (les 3 sœurs), malheureusement il n’y en a plus que 2 puisqu’une a sombré à cause de l’érosion des vagues. C’est (un peu) comparable aux 12 Apôtres australiens mais avec 6 fois moins de rochers.
Mais ici, on peut aussi y voir un rocher en forme d’éléphant appelé Elephant Rock. Et au dessus de tout, on aperçoit au loin le Mont Taranaki, du haut de ses 2500 mètres et de sa couverture de neige. Voir toutes ces merveilles de si près, au milieu de l’eau, c’est grandiose ! On court sur toute la plage pour espérer tout y voir. Le retour est un peu plus rapide.
Direction le Mont Taranaki. La route continue et d’un seul coup, BAM ! Taranaki sort de n’importe où et domine tous les environs. Le volcan attire tous les regards par sa beauté sous ce soleil exceptionnel.
On le contourne par le Nord et on rejoint le Visitor Center des Dawson Falls, aux sud est au pied du Mont. De là, on prend conseils pour notre virée dans le Mont Egmont National Park (Egmont étant le nom anglais de ce mont, mais Taranaki est quand même plus joli pour une merveille de cette nature). Une fois le chemin tracé, on se met à la préparation des sacs : on a tout pensé sauf les allumettes ! C’est sûr que rejoindre un refuge sans avoir de quoi allumer un feu, ça le fait pas trop ! On en trouvera finalement dans un restaurant fort sympathique. Vers 2 heures, on commence à marché à travers le bush (forêt néo zélandaise) enneigé vêtus (presque) comme des alpinistes. On franchit des torrents enneigés, ponts et on observe la nature. Quelques minutes avant la tombée de la nuit (17 heures), on rejoint notre refuge, la Waingongoro Hut, à 1000m d’altitude, pour le moment inoccupé. La maison est d’un confort de refuges de montagne, quelques matelas, un poêle, du charbon, pas de lumière, un robinet d’eau de pluie, pas une seule casserole. Bref le minimum pour survivre dans la montagne. Un couple expérimenté de kiwis nous ont rejoints pour apporter leur connaissance de la montagne. Là-haut, seule un petit poêle et une bouteille de whisky pour pourvoir se réchauffer. Le repas, préparé à l’avance, terminé, je rejoins rapidement le sac de couchage. De toute manière, c’est pas la peine de penser à regarder le matche de Tri Nations All Blacks vs Springboks.
Et puis pendant la nuit, réveil pour aller faire pipi dehors dans le froid et, comme conseillé par Elise, on peut y découvrir le ciel austral, dépourvu de nuages. Etoile filante. Superbe mais complètement différent que celui que l’on peu voir en Europe, on n’y reconnait ni Grande Ourse, ou Etoile du Berger. Un ciel nouveau. Le lendemain matin, à l’aurore, on peut apprécier les premières lueurs du soleil sur le Taranaki. Grand petit déjeuner, et on repart à l’aventure. Le chemin de bush est plutôt humide (comprenez pas enneigé), on traverse des ponts dignes d’Indiana Jones et on commence à gravir d’avantage la montagne. On prend de l’altitude, la neige est de plus en plus présente et mes pauvres Asics toutes lisses ne me suffisent à me faire tenir debout, mais on arrive à rejoindre The Plateau (1172 m). De là, on se retrouve au pied du sommet du Taranaki et, la vue est tellement dégagée que l’on peut voir les monts Ruapehu, Ngauharaoe et Tongariro (voir A l’assaut du Mordor) distant de plusieurs centaines de kilomètres. Awesome.
On est vraiment sur l’un des toits de la Nouvelle Zélande. On peut aussi apercevoir la Mer de Tasmanie de là. Après en avoir bien profité, on est retourné vers le Visitor Center. Après le lunch, on est descendu voir les Dawson Falls, l’un des « soi-disant » tops du National Park, mais en fait, rien d’extraordinaire par rapport à ce que l’on vient de découvrir.
On a ensuite contourné le Mont Taranaki par le Sud et avons rejoins le Cap Egmont, le point le plus à l’Ouest de la région. Il y a un phare, et la mer de Tasmanie mais seul le volcan Taranaki attire nos attentions.
On est ensuite allé à la principale ville portuaire de la région New Plymouth. C’est une ville industrielle développé par l’industrie du gaz et du commerce maritime qui n’est pas ultra jolie. Mais, il y a un petit mont au milieu du port, le Paritutu Peak, haut de quelques centaines de mètres. Du coup, on a encore grimpé et pu dominer toute la ville et re-voir le mont Taranaki depuis un nouveau point de vue.
Mon premier chocolat chaud Starbucks et puis on est reparti vers Te Kuiti alors que le soleil et les colorations habituelles roses-violacées du soleil éclairaient une dernière fois ce fameux mont Taranaki.
En rentrant à Hamilton, on s’est mis à fond Carlos Nunez dans la Flashcar avec Pumba, et que de frissons de réentendre ces sons celtiques et conclure ce superbe weekend.
mercredi 7 juillet 2010
Particularités néo-zélandaises
- Je ne sais pas si c’est une tradition maorie, mais les Kiwis ont l’habitude de marcher pieds nus dans la rue. Même à l’école en face de chez moi, le cross se fait pieds nus.
- Le lave vaisselle en tiroir, c’est une invention kiwie, c’est très pratique, plus facile d’accès et tu peux à la fois laver la vaisselle dans un tiroir et remplir le second tiroir en même temps. Ils en sont très fiers.
- « Sweet (As) » = Cool. Ils disent souvent ça, autant être averti.
- Mieux que Burger King ou MacDonald’s, BurgerFuel est le Fast Food Kiwi. Les burgers sont préparés sur place avec des produits frais et les frites (pomme de terre ou kumara) sont quelque peu salées. Et c'est excellent (en particulier le CN Cheese) et ça te remplit le réservoir comme il faut. Et TP ne pourra qu'approuver. BugerFuel viens d'ouvrir à Dubaï, on en verra peut-être bientôt en France.
- Les maisons ne sont pas du tout isolées, du coup il fait très froid l'hiver. De bonnes nouvelles pour les marchands d’électricité ou les ingénieurs en thermiques du bâtiment. Les plus chanceux (les plus riches?) ont la chance d'être équipés de housses chauffantes.
- Il y a une règle très particulière dans le code de la route néozélandais :
Imaginons que Pumba arrive en face en provenance de Rotorua avec sa voiture rouge, et que moi je reviens du boulot avec ma voiture bleue et qu'on souhaite aller boire un coup chez moi, dans la rue à droite. Et bien, entre Pumba et moi, c'est moi, et ma voiture bleue, qui ait la priorité. Même si tous les habitants de Rotorua le suivent pour venir faire la fête à Hamilton, il devront attendre que je sois passé. C'est surprenant et assez dangereux comme règle, ils pensent la modifier dans leur code de la route.
- Les stations services proposent généralement le même prix dans tout le pays. Mais, il existe quelques exceptions et ristournes, il faut donc trouvé la bonne.
lundi 5 juillet 2010
Repos à Hamilton
Ensuite basket + pub Guinness avec les Fighting Irish en vue de la préparation du tournoi de Gisborne. Ce jour là, au complexe sportif, c'était aussi la sélection des équipes jeunes des Waikato Chiefs (équipe professionnelle de rugby de la région) et on sait quel sport domine les autres en Nouvelle Zélande: