vendredi 24 septembre 2010
My Top 5 of New Zealand
mardi 21 septembre 2010
Compte rendu Road Trip South Island
Samedi 21 aout
J’ai quitté Hamilton dans l’après midi pour voler jusqu’à Christchurch où Victor dit la « Chiche » m’a accueilli pour la nuit.
Dimanche 22 aout
Après avoir confondu les horaires de bus du samedi et du dimanche (et oui, on fait aussi les bêtises les plus faciles), on s’est rendu au local de la compagnie du van en retard et au mauvais endroit. Ca commençait bien, suffisant pour que le vendeur de la boutique nous prenne pour des débiles français qui débarquaient fraichement en Nouvelle Zélande. On a choisi un van entre deux différents, on a finalement opté pour celui à fleurs : « Hibiscus » qui nous fit immédiatement remarqués au milieu de la ville par ses couleurs et ses fleurs, road trip « Flower Power ». Appros pour les premier jours ; puis, Victor, son frère Bastien et moi-même avons pris la route du sud. Première étape, la Rangitata Upper Valley ou plus connue sous le nom de vallée d’Edoras puisqu’ayant servi pour le tournage du Seigneur des Anneaux (le mont Sunday sur lequel est construit Edoras).
On a essayé de grimper dessus mais après avoir franchi 3 cours d’eau, le dernier nous a obligé de faire demi tour, d’autant plus que le soleil avait quasiment disparu.
On a repris la route vers le Sud pour s’approcher de la cote et on s’est retrouvé dans un camping quelque peu étrange.
Lundi 23 aout
En roulant vers le Sud, on quittait la province du Canterbury (Christchurch) pour celle de l’Otago. Et dans la vie sauvage de l’Otago, on peut trouver un animal pas commun… des wallabies sauvages. Des bateaux en provenance d’Australie les ont importés au même titre que les lapins et les possums. Du coup, on s’est arréter à un « animal park » où on a vu plein d’autres d’animaux.
Ensuite, on a traversé Oamaru, une belle ville, l’un des premiers ports de la région et vu ses batiments très « belle époque », pas courant en NZ.
Puis on s’est arréter à la Moeraki Beach et découvert les Moeraki Boulders, des énormes boules de pierre qui sont bizarrement fixés au milieu de la plage.
Après la Moeraki Boulders, on est allé jusqu’au phare de la pointe de Moeraki. Là, on y a trouvé une réserve naturelle pour la faune locale : pingouin à yeux jaunes (uniques en NZ) et phoques. La réserve était tellement pleine de pingouins que certains en profiter pour franchir les limites et on s’est retrouvé nez à nez avec quelques uns. A ce moment là, juste avant le coucher du soleil, les pingouins quittent la mer et remontent la plage, les rochers pour aller passer la nuit sur les hauteurs.
Ensuite le soir même, on a rejoint Dunedin, bu une Speights locale, gouté au local VelvetBurger et on est allé dormir sur les bords d’une plage sur la Otago Peninsula. Dunedin est une ville sympa et a la réputation d’avoir été construit et peuplé de nombreux immigrants écossais. Il n’est pas rare de croiser plusieurs drapeaux écossais dans les bars. De plus, c’est une ville étudiante, l’atmosphère y donc très sympa. J’ai vraiment un eu coup de cœur pour cette ville.
Mardi 24 aout
Après avoir tenté d’aller voir une colonie d’albatros (qui était finalement une attraction pour touristes ignares), on est retourné à Dunedin et on a gravit la Baldwin Street, la rue la plus pentue au monde.
Vers midi, j’ai raccompagné les Chicha à la gare routière, il devait quitter le raod trip et rentrer travailler sur Christchurch. J’en ai profité pour faire un tour plus touristique dans la ville et ses églises qui rappellent l’Ecosse.
En fin de journée, suite à la recommandation de mon tuteur, je suis allé sur une plage où l’on était censé voir plein d’autres pingouins. Finalement, j’en ai vu qu’un seul mais par contre plein de lions de mer, bagarres de lions de mer,…
Mercredi 25 aout
Le programme du jour était la découverte des Catlins, la côte qui s’étire de Dunedin à Invercargill tout au sud. M’étant réveillé très tot dans la nuit, j’ai rejoins le Nugget Point pour le lever du soleil. Il n’y avait personne d’autres pour apercevoir les premières lueurs de ce jour c’était franchement tranquille.
Ensuite, j’ai parcouru ces côtes, plages, falaises, grottes, un littoral qui rappelait parfois l’Irlande.
Le temps ensoleillé était superbe. J’ai été à la pointe la plus au Sud de l’ile du Sud, là ou on est déjà plus près du Pôle Sud que de l’Equateur. J’ai découvert sur une plage des fossiles d’une forêt de l’ère Jurassik.
Pour le coucher du soleil, j’ai été à la ville ostréicole de Bluff (et je bluffe pas), de là, on pouvait apercevoir la Steward Island.
Jeudi 26 aout
Ce fut le premier jour de transition durant lequel je suis passé de la côte Sud-Sud Est de l’île pour rejoindre les fjords du Sud Ouest et du parc, classé UNESCO svp, du Fiordland. 3 heures de routes depuis Invercargill pour rejoindre le Lake Manapouri où le temps était vraiment … pourri. Premières pluies du road trip qui empêchait carrément de voir quelque chose du lac, pas possible d’apercevoir le moindre mont enneigé bordant le lac.
Finalement, je me suis rabattu sur Te Anau, le patelin le plus important de la région afin d’organiser mon excursion vers le Milford Sound pour demain.
Les meilleures conditions de la semaine étaient réunies pour ce vendredi. Je suis donc parti avec mon van pour le Milford Sound, LE célèbre fjord néo zélandais et rouler pour les 170 kms qui le sépare de la ville la plus proche. De nombreux cars font également la route, mais c’était plus écologique mais pas forcément économique de les prendre. En plus si c’est pour se trouver entourés par des Japs mitraillant dans tous les sens, je préférais suivre mon propre rythme. Sur la route, on s’arrête au Mirror Lakes, des lacs qui reflètent parfaitement les monts enneigés, la Eglinton Valley une vallée toute plate bordée par des montagnes immenses, on rencontre quelques keas, ces perroquets des montagnes néo zélandaises.
On passe le Homer tunnel, et on arrive au Milford Sound et on découvre ce paysage si connu pour chaque voyageur en Nouvelle Zélande (550 000 voyageurs par an).
Juste le temps de prendre une photo tant que le temps est encore un peu découvert et puis on embarque sur un bateau qui s’enfonce dans le fjord et le mauvais temps. Le mauvais temps, justement est quelque chose de très courant dans cette zone hormis quelques jours exceptionnels. En effet, dans les fjords, près de 6 mètres de pluie tombe chaque année. Ce qui est incroyable, ce sont ces monts, dont le célèbre Mitre Peak qui tombe directement à la verticale dans la mer 1682 m plus bas. Il y a plein de chutes d’eau, le bateau se mettait juste en dessus. La « croisière » est sortie jusque dans la pleine mer, on remarque plein de végétation, qui pousse même sur les rochers tellement c’est humide. Je suis rentré trempé de la traversée, mais j’avoue que je le méritait bien pour avoir fait le malin à rester en permanence sur le pont, sous la flotte pour en profiter à fond.
Puis retour à Te Anau, sous la flotte.
Samedi 28 aout
Le jour suivant, j’ai continué ma route vers Queenstown (5ème ville de NZ), qui se proclame la capitale mondiale des sports d’aventures. En effet, on peut y faire du ski, saut en parachute, saut à l’élastique, rafting, jet boat, rando, ski nautique… Il y avait plein de monde dans cette ville, c’était l’hiver donc la pleine période touristique. Les pistes sont tellement proches, les touristes vont avec leurs matériels prendre le bus en centre ville. Pas de sport d’aventures, je me suis contenté de grimper sur la Queenstown Hill, un sommet assez haut qui surplombe la ville de Queenstown, le lake Wakatipu entourée d’immenses montagnes dont les skieuses Remarkables. Le beau temps au rendez vous, c’était parfais.
Ensuite, j’ai fait une halte au Ferburger, une maison à burger super célèbre ici, qui font des supers bons burgers qui réponde aux faims de skieurs ou road tripeurs de passage. Le restaurant est toujours plein, c’est assez incroyable le succès qu’ils ont.
Le soir même, la pluie tombait de plus belle, je me suis réfugier dans un camping labellisé DOC, les campings aménager par le Departement of Conservation (ceux qui s’occupe de la nature NZ). Réfugier est un grand mont parce que je me suis bien embourbé dans leur terrain de terre en bordure d’un lac.
Dimanche 29 aout
Au petit matin, la pluie avait cessé et j’ai pu me réveiller au milieu des montagnes au bord d’un lac, c’était super beau mais bon j’avais à me débourbé, ce que je fis sans rencontrer trop de difficultés.
Ensuite, direction Glenorchy, au fond du lac Wakatipu, sur la route qui mène au Paradise (pas le vrai mais un village appelé comme ça parce qu’un anglais se serait épris d’une maorie qui lui aurait demandé comment il appelait ce lieu en anglais, il lui répondu : « A tes côtés, ça ne peut être que le Paradise : So romantic !). Donc j’y suis allée, l’eau du lac était si transparente et d’un bleu glacé, c’est incroyable. Par contre, le village de Glenorchy en lui-même, c’était plus qu’un champ de ruine de la grosse orgie du samedi soir de la veille. Disons que les habitants étaient toujours un peu bourrés, j’ai donc pris le chemin du retour.
Après Queenstown, je me suis arrêté à Arrowtown, une ancienne cité minière qui ne manque pas de charme. Les pies (friands) y sont très bons mais c’est assez touristique. Ensuite, j’ai rejoints Wanaka par la route des Alpes. La route est splendide. Wanaka est une ville hyper propre, construite sur les bords du Lake … Wanaka. Tout autour du Lake, une frise chronologique a été construite en 2000. C’est super intéressant et sa permet de réviser un peu son Histoire.
Pause appro et je me suis décidé à continuer à avancer ce soir là pour pouvoir profiter plus longtemps du Mont Cook (la plus haute montagne de NZ) et du High Country. J’ai donc traversé le Lindis Pass, une route bordée des champs d’herbes jaunes complètement enneigés, le seul moyen d’atteindre le Central Plateau.
J’ai passé la nuit du coté d’Omarama mais ca n’a franchement rien de trop intéressant.
Lundi 30 aout
Le lendemain était le jour pour aller faire un peu de randonnée autour du Aoraki - Mont Cook mais arrivé à Twizel (le dernier village avant le célèbre mont), le temps était pourri, pas moyen de voir quelque chose. Je me suis renseigné sur la météo prévue, mais aucun signe vraiment optimiste.
Gros dilemme de road tripeur. Et puis finalement, je me suis décidé de quitter les montagnes pour rejoindre la côte. Rester me cailler les couilles dans un pays à 5°C pour attendre un soleil qui devrait tarder, non merci, je suis tout de même en vacances. J’ai donc mis le cap sur le lac Tekapo : un lac à l’eau bleue et transparente, une « église » (chapelle plutôt !) est construite sur les bords du lac, et normalement la vue sur le mont Cook. Il y a aussi des cars remplis de touristes asiat’ ou australiens qui descendent du bus, on 3min 29 pour prendre tous le même cliché de la chapelle, de la statue du chien de berger et de remonter dans le car. C’est bien marrant.
Dans la soirée, j’ai regagné Christchurch et dormi à Lincoln.
Mardi 31 aout
Une fois réveillé par les balayeuses automatiques, j’ai fais un détour par Christchurch pour visiter le système de traitement des eaux sur lequel j’ai travaillé à distance pendant mon stage au NIWA. J’y ai rencontré la technicienne qui m’a bien expliqué tout ça. C’était super intéressant de voir réellement ce système. La station est construite sur dans une réserve naturelle, c’est la première fois que j’y ai rencontrée les pukekos, ces célèbres poules bleues à bec rouge.
Ensuite, j’ai mis le Cap sur la Banks Peninsula et Lyttelton, le port de Christchurch. Un excellent muffin pour le petit déjeuner et j’ai emprunté la route de la côte qui longeait le Lyttelton Harbour (petite baie). Sous un soleil impeccable, c’était superbe. Ensuite, j’ai rejoints la ville d’Akaroa. Akaroa est une ville un peu particulière puisque c’était une colonie française. En effet, un français est venu à Akaroa juste après James Cook, a acheté quelques terres aux Maoris, rentré en France, monté une nouvelle expédition pour coloniser cette partie qu’il revendique déjà français. Malheureusement, lorsque l’expédition française arrive, le traité de Waitangi dans lequel les Maoris et la Nouvelle Zélande sont placés sous la Couronne Britannique, était déjà signé. Du coup, la France avait manqué sa colonisation à l’autre bout du monde. Malgré cela, la majorité des français s’est tout de même installé ce qui a contribué à créer un esprit un peu « français » à Akaroa.
Mais, franchement, cet esprit est très superficiel et se résume à quelques couleurs tricolores et enseignes en langue française : « La Boucherie du Village, Rue Jolie, Place de la Poste, French Farm ».
Malgré cela, toute la péninsule est remarquable, composée de nombreuses baies. Une route construite au sommet des montagnes permet de contempler tout ce paysage.
Mercredi 1er Septembre
Dernier jour dans le van, j’en ai profité pour me reposer, dormir et puis visiter quelques baies. J’ai même gravit le mont Montgomery, le plus haut de la péninsule, en espérant avoir une superbe vue, malheureusement, je me suis retrouvé la tête dans les nuages et ne voyant plus rien. Mais peu importe, les vues un peu plus bas était suffisantes. Ah si ! je me suis encore embourbé dans un fossé, impossible de le pousser seul, il a fallu se montrer ingénieux !
Jeudi 2 Septembre
Le jour de rendre le van, un gros ménage le matin pour récupérer les capsules de bières égarées au fond du van ou les pates coincées dans la porte coulissante et puis j’ai rendu mon van à Christchurch. J’y ai retrouvé la dame qui avait joué à la Tétris au début du voyage. Aucun problème à l’état des lieux pour Hibiscus. Ils m’ont même avertit que si des amis voulaient en louer un comme moi, ils leur faisaient une ristourne de 5%. Avis aux amateurs !
Ensuite, j’ai passé la journée à découvrir Christchurch et faire quelques achats souvenirs. Christchurch est une ville qui respire bon l’esprit anglais de par l’architecture et les briques utilisées,la « cathédrale » construite (à peine plus grande que la chapelle de Saint Anne La Palud). J’ai même visité le Canterbury Museum, le musée de la région avec des salles hyper intéressantes sur : les expéditions néo-zélandaises en Antarctique (Christchurch est un peu la dernière base avant le continent blanc), la Paua House (une maison décorée par des milliers de coquillage : un peu kitch) et surtout…sur les séismes néozélandais : Christchurch aurait été touché par un séisme 150 plus tôt, on pouvait même voir en temps réel, le sismographe de la région, mais bon rien d’anormal et ca ne devrait pas changer de si tôt… Je suis allé aussi à The Bog, un super pub Guinness qui offrait une pinte gratuite pour une pinte achetée à chaque touriste : un super pub en l’occurrence !
Le soir, je suis retourné à l’aéroport de Christchurch, j’y ai dormi comme un vrai routard (je l’étais sans doute devenu) et le lendemain matin, le 3 septembre, je prenais mon avion aux alentours de 6h du mat’ et je quittais cette merveilleuse Ile du Sud, la tête pleine de souvenirs de ce road trip.
20 heures plus tard, un séisme de magnitude 7.6 sur l’échelle de Richter secoua toute la ville et endommagea plus 100 000 habitations et détruit nombreux ponts, routes et pistes d’atterrissage… A ce moment là, j’était déjà « rentré » à Hamilton sur l’ile du Nord